Y'a ces moments trop intimes avec certaines personnes où notre coeur est sans protection. Je l'avais dans mes bras, son souffle dans mon cou, son coeur battait si fort que je le sentais résonner à l'intérieur de moi. Ce sont des moments qu'on ne sait décrire avec des mots, elle était si proche de moi, si vulnérable, si toute à moi, si fragile. Je passais ma main dans ses cheveux pour lui dire que je ressentais la même chose, pour lui dire que je l'aimais autant qu'elle, sinon plus.
Mais au fond de moi, j'avais hâte que ce moment s'arrête, qu'elle s'en aille alors que je souffrais déjà de son absence, c'était trop lourde responsabilité que de devoir (sup)porter son amour, ne pas le décevoir et j'appréhendais tellement le moment où elle partirait que je préférais partir la première..

Répondre à cet article

Par Porcelain | Avant | Vendredi 24 Juillet 2009, 03:57 | Après | Purgatoire | 2 commentaires